La vacation, animée avec humour par le trio Hervé Poulain, Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff, a totalisé 56 137 898 € / 43 192 611 £ / 62 646 564 $, avec 80 % de lots vendus. Avec une progression de +21% par rapport à l’édition 2015, marquée par la dispersion mémorable de la collection Baillon, Artcurial organise à Paris la vente la plus importante consacrée aux voitures de collection en Europe continentale.

Hervé Poulain, commissaire-priseur et président d’honneur d’Artcurial, a déclaré : « Cette vente est un accomplissement. Ce record, obtenu par Artcurial Motorcars, affirme la place de l’automobile parmi les Beaux-Arts, et celle de Paris comme une des capitales mondiales de référence pour les ventes aux enchères. »

« Nous sommes particulièrement fiers d’avoir réalisé cette session historique en France, patrie de l’Automobile et à Paris, capitale mondiale de l’Automobile de Collection pour la saison hivernale. Nous sommes très heureux de l’engouement et de l’amour toujours croissant du public pour les voitures de collection, ces belles anciennes qui demandent passion et attention. C’est justement cet amour des belles mécaniques, l’éclectisme et la qualité de nos sélections, pour tous les goûts et tous les budgets qui font la griffe Artcurial Motorcars. Rendez-vous en juillet au Mans Classic pour notre prochaine vacation ! » ajoute Matthieu Lamoure, directeur général d’Artcurial Motorcars.
Si près de 375 personnes s’étaient enregistrées pour pouvoir enchérir en salle et 150 autres au téléphone, représentant 17 nationalités, la vente a été suivie par plus de 12 000 spectateurs sur Internet. Plus de 3 000 personnes attendaient de pouvoir accéder à la salle le premier jour de la vacation pour suivre le show orchestré par Artcurial Motorcars...
Les collectionneurs internationaux réalisent plus de 78 % du volume de la vente. C’est notamment un collectionneur international qui emporte, peu après 18h50, à la suite d’une bataille pleine de suspense qui aura durée près de 11 minutes, l’unique Ferrari 335 S Scaglietti de 1957, provenant de la collection Pierre Bardinon, pour 32 075 200 € / 24 693 782 £ / 35 711 359 $, frais inclus. Cette voiture d’exception devient la voiture la plus chère au monde vendue aux enchères (en euros et en livres sterling).

Lors de la première partie de la vacation, le vendredi 5 février après-midi, ce sont près de 124 automobiles qui ont été proposées permettant à la maison de vente de décrocher 7 nouveaux records mondiaux aux enchères dont celui pour une Facel vendue aux enchères (lot 133) à 500 600 € / 558 644 $. Le département Automobiles de collection d’Artcurial a vendu 13 voitures au-dessus de 500 000 €, dont 4 au-dessus d’1 M€ à l’image de la très attendue Ferrari Testarossa Spider Valeo de 1986, ex Gianni Agnelli (lot 116) qui atteint 1 210 100 € / 1 350 411 $, ou de l’Aston Martin DB4 convertible série 5 de 1963 (lot 157) à 1 473 200 € / 1 644 017 $.

Si les Mini affirment leur succès aux enchères (lots 151, 152, 153) avec des prix très élevés pour ces modèles, les voitures d’avant-guerre et les grandes carrosseries séduisent toujours autant. C’est notamment le cas pour une Talbot Lago Sport 2500 de 1956 (lot 186) vendue 381 400 € / 425 623 $, et d’une Graham Paige Type 97 Supercharged Cabriolet et Pourtout de 1939 ayant appartenu à la famille de Françoise Sagan (lot 192) cédée pour 166 900 € / 186 252 $.
Les sportives contemporaines continuent d’atteindre des prix de référence. C’est notamment le cas de deux Bugatti EB 110 SS (lots 211 et 212) qui atteignent respectivement 929 800 € / 1 037 610 $ et 941 700 € / 1 050 890 $.

Il faut enfin citer l’intérêt soutenu pour un lot hors du commun : le yacht classique Moonbeam III dit « Moonbeam of Fife » de 1903. Cette « Rolls-Royce des mers » a été disputée et a atteint 1 107 100 € / 1 235 468 $ frais inclus (lot 175).

La deuxième partie de la vente, débuté samedi 6 février à 15h, a vu se succéder un ensemble historique de 48 voitures Citroën, dont 40 automobiles provenant de la collection d’André Trigano qui a lui-même conduit sur le podium l’une de ses voitures préférées : une Traction 11 B Cabriolet de 1939 (lot 1939) qui a été adjugée quelques minutes après à 166 800 € / 186 252 $ frais compris. Le public a assisté en nombre à cette vente populaire qui réunissait les modèles emblématiques de la marque au chevron. De la Citroën Type A, pionnière du début des années 1920, en passant par la sympathique 5CV Trèfle, la mythique Traction, la populaire 2CV en plusieurs variantes et couleurs, l’avant-gardiste DS jusqu’à l’exclusive CX des années 1980, c’est toute l’histoire de cette marque qui était retracée. 98 % des lots ont été vendus.
Après 3 heures d’enchères, Artcurial Motorcars comptabilise 6 nouveaux records mondiaux aux enchères dont la Citroën Traction 11B Cabriolet de 1939 (lot 332) vendue 166 880€ / 186 252 $ et la célèbre Citroën 2 CV Sahara (lot 348) qui s’est envolée à 172 800 € / 192 836 $.

L’Automobilia était également à l’honneur, avec une première vacation le samedi 6 février matin, puis le dimanche 7 février, une seconde vente entièrement dédiée aux 600 mascottes provenant de l’ancienne collection Pasquale Giordano. Le musée de la maison horlogère Bréguet a acquis un rarissime chronographe de bord réalisé spécialement pour Bugatti vers 1932 pour 78 000 € / 87 043 $ frais inclus. Après ce succès de début d’année, Artcurial Motorcars prépare déjà sa prochaine vente et vous donne rendez-vous le 9 juillet prochain pour Le Mans Classique.
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